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Abou Daye Mounir : 8 ans prison pour le Jesse James Québécois

  • Éric Gosselin / Collaborateur Monarque
  • 15 avr. 2015
  • 2 min de lecture

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Un braqueur ayant dévalisé huit banques en six semaines à la façon des westerns a finalement écopé de huit ans de pénitencier jeudi.

«Joyeux Noël», a lancé Abou Daye Mounir à la juge, juste après avoir été condamné au palais de justice de Montréal.

Souriant, l’homme de 28 ans ne semblait pas dérangé outre mesure d’être dans le box des accusés pour avoir volé plus de 50 000 $ à la pointe d’une arme à feu dans des institutions bancaires au début de 2013.

Cagoulé et armé d’une arme à feu, il faisait irruption dans des succursales de Montréal. Le braqueur de 28 ans demandait au commis de vider les caisses, en exigeant entre 25 000 $ et 50 000 $. Il ordonnait à tout le monde de se coucher par terre.

«Il n’y a aucun doute que plusieurs des victimes seront marquées pour longtemps», a déploré la juge Hélène Di Salvo avant de prononcer la sentence.

C’est d’ailleurs parce qu’il a évité à une trentaine de victimes de témoigner qu’il a pu obtenir une telle peine.

Car plutôt que d’aller en procès, Mounir avait finalement plaidé coupable à huit chefs d’accusation de vol qualifié, ainsi qu’à des accusations de s’être déguisé dans un dessein criminel et de tentative de vol qualifié.

Victimes épargnées

«Il y a deux ou trois victimes qui entrevoyaient l’arrivée du procès avec beaucoup de difficulté», avait d’ailleurs expliqué Me Sylvie Dulude de la Couronne lorsque Mounir avait plaidé coupable, tout en rappelant que l’accusé avait plusieurs antécédents criminels, incluant des braquages en 2008.

Le fait qu’il ait plaidé coupable est le seul facteur atténuant que reconnaît la juge dans cette affaire. Car même si l’arme de Mounir, un pistolet à air comprimé, n’était pas chargée, cela ne change rien, a ajouté la magistrate.

«Quand on se fait pointer l’arme au visage, on ne sait pas ce qu’il y a dedans », a-t-elle dit.

Mounir avait également exprimé des regrets, mais ils n’ont pas été considérés comme sincères.

«Je regrette tous ces événements», avait-il dit spontanément, selon son avocat Me David Robert Temim.

 
 
 

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